Retour sur mon retour en France

Ca fait bien trop longtemps que je n’ai pas poste donc je vais me rattraper cette semaine 🙂

Premiere chose dont je n’ai pas parle, c’est mon retour en France et la comparaison de ma vie etudiante avec celles de mes amis en medecine, facs et prepa.

Concernant les prepas et les futurs medecins, ils sont a peu pres dans la meme situation: ils bossent enormement, beaucoup trop a mon avis. Tous m’ont dit qu’il n’avait pas fait une seule soiree depuis Aout. Ils ont tres peu de temps pour eux, certains ont pris du gras(:p) a cause de ca car leur rythme de vie est chamboule: ils se levent tôt, se couche tard, et passe leurs journees et soirees assis a travailler.

Pour la fac, la vie est plus cool, on se rapproche beaucoup plus du mode de fonctionnement americain. Cependant, je trouve leurs emplois du temps encore charge par rapport au mien. Il faut dire que quand les gens me demandaient mon emploi du temps, ils etaient choques qu’un universite a 50,000$ ne permettent de prendre que 4 cours par semestre. Ils ont beaucoup plus de temps libre que la categorie au dessus et sortent le jeudi soir car tout le monde rentre chez soi le week-end. Ce dernier point est aussi une grosse différence, Jonah habite a 40 min de St. Olaf mais il ne souhaite surtout pas rentrer. C’est tout l’inverse de mes amis en facs.

Je me suis donc rendu compte que l’universite aux USA etait plus que des etudes, c’est veritablement apprendre a vivre loin de ses parents, a gerer sa vie. On nous donne une autonomie: que ce soit pour les cours, le sport ou surtout le boulot(je travaille comme cameraman et je fais aussi la production des evenements sportifs). On doit aussi gerer son linge, son emploi du temps. En fait, on nous donne tous les elements pour reussir et grandir tout en nous permettant de ne pas nous pré-occuper de se faire a manger, se loger ou trouver un club de sport.

3 réflexions sur “Retour sur mon retour en France

  1. Il faut dire aussi que pour eux, « un cours » = 2H et basta… généralement en fac (française) on n’a pas 2h de travail à faire 3 fois par semaine au minimum. :p On y va, le prof parle, on prend des notes sur tout ce qu’il dit, on mémorise, on essaie de voir ce qui est important, parfois on lit un livre à côté mais pas toujours, et à la fin on a un devoir sur table où on ne sait pas trop à quoi s’attendre mais où on doit faire une synthèse de tout ce qu’on a mémorisé. Dans certaines matières mieux vaut avoir retenu exactement ce que disait le prof plutôt que d’avoir lu un livre à côté, dans d’autres matières non, il vaut mieux se débrouiller pour le savoir car sinon on l’apprend lorsque les notes tombent.
    Tu résumes très bien ce qu’est l’apprentissage de la vie adulte sur un campus résidentiel – apprendre à se détacher de ses parents, ce n’est pas revenir tous les vendredis avec sa lessive 🙂 C’est pour cela qu’il y a une « éducation » spécifique aux campus résidentiels, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.
    Les étudiants de prépa ne travaillent pas « plus » que toi, mais le travail est différent, l’équilibre est plutôt 8h de cours 3h de devoirs (ce qui fait quand même des journées de 11-12 heures), alors qu’aux Etats-Unis c’est 3-4h de cours, 6h de recherches/lectures/travaux/préparations diverses. On t’oblige à être beaucoup plus autonome, à développer des habitudes de recherche qu’on n’enseigne pas en France avant la 3e année de licence voire le M1.

  2. Je note aussi que pour le travail tu as tout de suite des responsabilités: en France on ne te confie pas un poste comme celui que tu as. Les étudiants qui travaillent font des petits boulots sans intérêt, et souvent leur employeur ne fait pas passer leurs études en premier (un work study doit obligatoirement avoir lieu quand tu n’as pas cours), et le petit boulot ne bénéficie pas vraiment à l’université puisque souvent en France le « petit boulot étudiant » se passe en dehors du campus. Là tu acquiers des compétences vraiment intéressantes, pratiques, qu’on ne peut apprendre nulle part ailleurs.

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